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Communiqué de presse

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 
Le Syndicat National des Médecins Vasculaires alerte : 
de nouvelles baisses tarifaires menacent la survie de la spécialité
 
Une spécialité essentielle en danger

Reconnu officiellement comme spécialité médicale depuis 2015, le corps des Médecins Vasculaires compte environ 2 000 praticiens en France, dont 1 800 exercent en libéral. Ils assurent la prise en charge des maladies artérielles, veineuses, thrombotiques et microcirculatoires, qui concernent ou concerneront un jour chaque Français.


Pourtant, leurs effectifs diminuent : plus d’un tiers des praticiens a plus de 60 ans, et la désertification médicale s’aggrave. Dans ce contexte, la poursuite des baisses tarifaires met directement en danger la pérennité de la spécialité.


Des actes cliniques injustement dévalorisés

Les examens écho-doppler sont au cœur de leur activité. Ce sont des actes cliniques et hémodynamiques indispensables au diagnostic et au suivi des patients. Pourtant, ils restent considérés à tort comme de simples actes d’imagerie, et leur non-cumul avec une consultation est toujours imposé, contrairement à d’autres spécialités.


Les honoraires des médecins vasculaires, 
sans revalorisation depuis plus de 30 ans, et déjà diminués de 7,5 % en 2015, ne permettent plus de couvrir des charges en constante augmentation. L’investissement nécessaire pour un appareil d’écho-doppler (entre 50 000 € et 100 000 €, à renouveler tous les cinq ans) devient insoutenable pour de nombreux cabinets.

Des exemples édifiants

- Acte urgent de recherche de phlébite : valorisé 
86,16 € en 2004, il serait ramené à 64,26 € en 2026. Est-ce un mauvais rêve ?
- Examen des artères carotides, essentiel à la prévention, au diagnostic et à la prise en charge des AVC : valorisé 
92 € en 1990, il serait abaissé à 64,69 € en 2026.

Ces régressions tarifaires, dans un contexte d’inflation et de pénurie médicale, sont incompréhensibles et inacceptables.
 
Des conséquences directes pour les patients

Comment, dans ces conditions, attirer de jeunes médecins, maintenir un niveau d’équipement moderne, et assurer la prise en charge urgente des patients ? Les délais d’attente, déjà de plusieurs mois dans certaines régions, ne feront qu’augmenter, au détriment de la santé publique.


Une atteinte à la qualité et à la pertinence des soins

Le SNMV déplore également le remboursement d’examens écho-dopplers réalisés sans examen médical  par des opérateurs insuffisamment formés (certaines « formations » se font en un week end !). La prise en charge se fait au même tarif que ceux pratiqués par des spécialistes qualifiés. Les Médecins Vasculaires ont en effet un cursus de formation de 3
ème cycle (4 ans minimum). Ils rendent un compte rendu d’examen complet, un avis d’expertise et ils assurent la prise en charge du patient.
Cette situation compromet gravement la qualité et la sécurité des soins.


Pourtant, la profession s’était engagée depuis plusieurs années dans une démarche de pertinence et de qualité, en publiant des recommandations professionnelles de bonne pratique, d’ailleurs saluées à l’époque par l’Assurance Maladie (Choosing Wisely).


Le SNMV demande l’ouverture d’un véritable dialogue

Le Syndicat National des Médecins Vasculaires demande instamment à l’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie (UNCAM) de reconsidérer ces baisses tarifaires injustes, d’ouvrir un dialogue constructif avec la profession, et de reconnaître la spécificité clinique de la Médecine Vasculaire, pilier du système de santé.
Contact presse :
Syndicat National des Médecins Vasculaires (SNMV)
79 rue de Tocqueville - 75017 PARIS

📞 06 73 43 56 19
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